Le grand huit pour Geoffrey Blancaneaux ?

Classé dans : Uncategorized | 1


Le jeune champion français, vainqueur de Roland-Garros juniors, est né sous une bonne étoile : le chiffre huit, symbole d’équilibre et d’éternité, qu’il partage avec un certain Federer. De bon augure pour la suite de sa carrière ?

« Pour celui qui est né / C’est toujours un hasard. » On connaît la chanson. Mais parfois, c’est un signe.

Geoffrey Blancaneaux est né un 8 août. Le même jour que Roger Federer. Cela suffit-il à tracer un destin ? Il se marre. « On peut penser à ça c’est vrai. En tout cas, c’est sûr, j’aimerais bien faire la même carrière que lui… », glisse-t-il dans un sourire. Il n’empêche que ce chiffre huit n’est peut-être pas aussi anodin.

La preuve : le tennisman compte trois fois le chiffre huit dans sa date de naissance. Il est né très exactement le 8 août 1998. En Chine, c’est un signe de chance extraordinaire ! Son pseudo Twitter d’ailleurs n’est autre que Geof888. « Je ne pense pas totalement à cela sur le terrain, confie-t-il. Mais c’est vrai qu’avec ma date de naissance, on peut vite penser à la superstition… »

Justement, le jeune homme vainqueur de Roland-Garros juniors possède-t-il déjà des rituels avant d’entrer sur les courts ? « Non. Enfin un peu… », hésite Geoffrey. Avant d’avouer : « Je ne suis pas spécialement superstitieux mais ça dépend des matches. Je pense surtout à bien m’échauffer. Et c’est vrai qu’à ce moment-là, j’ai toujours les mêmes habitudes à l’échauffement. »

Une bonne étoile ?
Né sous le signe astrologique du Lion, Geoffrey Blancaneaux espère bénéficier d’une bonne étoile à Roland-Garros… au travers d’une wild card bien sûr. Il n’a pas véritablement de premier tour rêvé. « De toute façon, tout dépend du tirage au sort ! Soit on a de la chance, soit on n’en a pas, sourit-il. Dans tous les cas, le plaisir pour moi sera de jouer un premier tour de Grand Chelem. Que ce soit contre le 250e mondial ou contre le premier, ça ne changera pas grand-chose… »

Ah si, Geoffrey Blancaneaux a tout de même un espoir. Rencontrer un jour, sur le court, le vrai roi des Lions… « Mon rêve, ce serait de jouer Roger Federer avant qu’il ne finisse sa carrière ! »

Lui, c’est lui. Moi, c’est moi. On pourrait reprendre la célèbre formule de Laurent Fabius face à François Mitterrand. Le jeune champion du tennis français n’en est pas là. « Je suis quand même assez différent. Je ne suis pas Roger Federer. Je suis Geoffrey Blancaneaux. La seule chose que j’espère, c’est de suivre ses traces. »

Traces laissées sur tous les courts du monde par le roi des Lions… Né, comme Geoffrey, un certain 8 août.

Rémy MESSEGUE

Laisser un commentaire