Pour les meilleurs, les premiers coups de raquette sont programmés le 28 mai prochain. Mais pour les joueurs et joueuses classés au-delà de la 100e place mondiale, les choses sérieuses débutent le lundi 22 mai avec les qualifications.
Disputé du lundi au samedi précédant le tableau final, les qualifications permettent à 16 joueurs et 12 joueuses d’intégrer le tableau final de Roland-Garros. Dans chaque tableau, les joueurs et joueuses directement qualifiés sont les 119 meilleurs au classement ATP et WTA et 9 invités par l’organisation. Les autres doivent disputer le tournoi de qualification.
Un tournoi de plus en plus prisé
Cette année, 128 joueurs vont disputer ces matchs sur les terrains annexes de Roland-Garros (courts 6 à 16) dont 7 français. C’est un véritable tournoi dans le tournoi qui attire chaque année beaucoup de joueurs classés entre la 100ème et 226ème place mondiale. On y découvre également les talents de demain tout comme d’anciens champions sur le déclin. Dans les deux tableaux, les matchs sont disputés au meilleur des trois sets. Comme dans le tableau final, il existe des têtes de série en qualifications : les 32 meilleurs joueurs et joueuses ne peuvent s’affronter au deux premiers tours. Ces qualifications attirent chaque année pas moins de 20 000 spectateurs et sont appréciés par les puristes, les rencontres sont souvent disputés et les joueurs sont au plus près des spectateurs. Ces qualifications servent également de répétition générale pour les ramasseurs de balle, les juges, arbitres et autre personnel du tournoi. De grands champions sont passés par ce tournoi de qualification : Novak Djokovic en 2005 ou encore Maria Sharapova en 2003. Beaucoup de Français ont brillé pour atteindre le tournoi final, mais souvent leur parcours s’arrête au premier ou deuxième tour.
Des dotations en hausse
En trois matchs, les joueurs peuvent atteindre le premier tour du tableau final. C’est une belle opportunité pour eux, cette année, un joueur éliminé au premier tour des qualifications empoche 5000 euros (+1 500 euros par rapport à 2016), un joueur éliminé au premier tour du tableau final touche 35 000 euros (contre 30 000 euros en 2016). Pour un joueur de deuxième plan, un bon tournoi de qualification et une présence dans le tableau final peut bonifier sa saison. Cette année, de gros efforts ont été réalisés, l’objectif pour Guy Forget (directeur du tournoi) est clair : « réduire l’écart de plus en plus grand entre ceux qui trustent les meilleurs places et ceux qui tentent de vivre du tennis. »
Le « Lucky Looser »
Enfin, il reste toujours une chance pour un joueur d’accéder au tableau principal de Roland-Garros. S’il fait parti des huit meilleurs éliminé au 3e tour, il obtient le statut de « Lucky Looser ». Grâce à ce statut, il pourra être repêché en cas de forfait d’un joueur du tableau final au premier tour. Un tirage au sort détermine l’ordre dans lequel les huit joueurs seraient amenés à remplacer le joueur blessé.
L’anecdote
À ce jour, la meilleur performance obtenue par un joueur issu des qualifications est une demi-finale. En 1997, le Belge Philippe Dewulf avait signé cette exploit, il avait alors butté sur le futur vainqueur de Roland-Garros : Gustavo Kuerten (1-6, 6/3, 1/6, 6/7).
M.P
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.