Face à un Lucas Pouille intenable, Steve Darcis n’a rien pu faire (6-3, 6-1, 6-0). Les Belges perdent leur deuxième finale en trois ans.
D’après le proverbe, on ne dit jamais deux sans trois. Les hommes de Johan Van Herck n’ont pas eu les moyens de contredire l’adage. Après 1904 et 2015, ils n’inscriront toujours pas la coupe Davis à leur palmarès. Pourtant, les 4 000 belges, survoltés, avaient toutes les raisons d’y croire. Plein de maîtrise, David Goffin permettait à tout un peuple d’y croire (7-6, 6-3, 6-2).
« J’ai été mauvais »
L’homme des cinquièmes matchs Steve Darcis affrontait un Lucas Pouille en plein doute. Yannick Noah avait attendu l’ultime journée pour choisir entre lui et Richard Gasquet. Tous les ingrédients étaient réunis pour le plat pays mais Steve Darcis n’a jamais existé dans ce match décisif. Paralysé par la peur, le déséquilibre était flagrant entre les deux joueurs. Le Liégeois reconnaissait qu’il « avait été mauvais. Mes deux adversaires du week-end m’ont surclassé ». Après avoir battu l’Allemagne, l’Italie et l’Australie, ils butent sur l’équipe de France. Ils pourront regretter longtemps le double d’hier. La paire Ruben Bemelmans- Joris De Loor a eu l’occasion de servir pour le set à une manche partout.
« On reviendra l’année prochaine »
Pour le capitaine, « on a tout fait et ça n’a pas réussi. On a des regrets. On est forcément déçus mais on reviendra l’année prochaine ». Avec un David Goffin en progression constante, il n’est pas utopique de croire en la Belgique dans les années à venir. Comme un symbole, toute l’équipe se réunissait en cercle à la fin du match. Les victoires futures se construisent sur les défaites du présent.
Julien Parcinski
Photo : Fédération Française de Tennis
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