Ambiance de carnaval au Stade Pierre-Mauroy

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Le premier jour de la finale de la Coupe Davis a tenu toutes ses promesses. Sur et en dehors du terrain. Dans les tribunes, supporters français et belges s’en sont donné à cœur joie. Dans une ambiance bon enfant.

 

Masques de Schtroumpfs. Costumes d’Obélix. Chapeaux de cow-boy et crinières tricolores. Bleu blanc rouge d’un côté. Noir jaune rouge de l’autre. Non, vous ne rêvez pas. Vous n’êtes pas au carnaval de Dunkerque mais bien au stade Pierre Mauroy. Pour une finale de Coupe Davis qui plus est. Pas banal. Comme l’ambiance qui descend des gradins. Sur le terrain, les joueurs ne se font aucun cadeau. Mais dans les travées du stade, l’esprit est à la fête. En tribunes, les orchestres se renvoient la balle. Le camp français, paré de bleu, fait parler sa fanfare et ses tambours. Dans le clan belge, on est plutôt perruques et trompettes. À chaque point gagnant, ils exultent. Ils sautent de leur siège. Agitent leurs drapeaux. Et serrent le poing comme s’ils étaient joueurs.

 

Tifo, ravito et Allez Jo !

 

Les portraits grand format de Noah, Tsonga et Goffin sont brandis avec fierté. La Marseillaise succède au « On est chez nous » belge. Un tifo est déployé. Un clapping lui répond. Côté coulisses, il faut patienter pour accéder aux buvettes et se ravitailler. Les files d’attente s’accumulent. Mais toujours dans la bonne humeur. Il n’est pas rare de voir français et belges se retrouver pour trinquer ensemble autour d’une bière fraîche. Belge pour le coup. D’ailleurs, la Belgique mène 1-0 grâce à Goffin. Les Diables rouges sont taquins. « On va aller aux buvettes côté français, il y a moins de monde » se moque l’un d’entre eux. Après l’égalisation de Jo Tsonga, les Français ne tardent pas à leur rendre la pareille. « A la santé de Darcis. Cela fait un partout, balle au centre. Vivement demain ». Pour le double décisif, l’ambiance dans l’enceinte lilloise devrait encore monter d’un cran. Celui qui l’emporte basculera à 2-1 dimanche. Mais dans cette finale franco-belge, il y un déjà un vainqueur, le public. Et parfois, il vaut mieux laisser parler les images…

Grégory Monnot 

 

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