Chaleureuse dans l’ensemble, l’ambiance de cette 107ème finale de Coupe Davis s’est tendue par moments, notamment lors du deuxième match. Outre quelques sifflets et broncas entendus ici ou là, l’atmosphère de ce France/Belgique pourrait bien s’avérer déterminante au fil du week-end.
« On a eu l’ambiance qu’on attendait, avec 3000 supporters belges organisés et à fond, 4000 supporters français de notre côté, et 20000 spectateurs. » Yannick Noah maniait l’ironie en conférence de presse, au sortir d’un deuxième simple remporté logiquement par Jo-Wilfried Tsonga. Cordial jusque-là, le public a alors manifesté quelques mouvements d’humeur. « On jouait depuis plus de trois heures, les gens ont eu envie de se lâcher un peu » ajoutait le capitaine de l’équipe de France, un brin malicieux. De son côté, le numéro un français, parfois malmené par les fans belges sur sa mise en jeu, a plutôt apprécié cet environnement : « Il y avait une super ambiance, on sentait que les gens étaient vraiment derrière nous ». Il appelait même de ses vœux à rendre Pierre Mauroy incandescent : « J’espère que demain l’équipe de France va mettre le feu dans ce stade ».
L’esprit Coupe Davis
Côté belge, on jouait l’apaisement en cherchant à relativiser le léger chahut provoqué par les supporters des Diables rouges, à l’image de Steve Darcis : « C’est la Coupe Davis, c’est comme ça, il y a beaucoup de bruit. Il ne faut pas espérer que 27000 supporters vont chuchoter ou s’arrêter de crier. Du bruit, il y en a et il y en aura toujours. » Avant un double aux têtes d’affiche encore mystérieuses demain et un voire deux duels au couteau dimanche, le public devrait encore se faire entendre du côté de Villeneuve d’Ascq.
Grégory Monnot
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